Je prends le parti d’utiliser des choses déjà existantes (par exemple des objets de consommation ou leurs résidus) dont je redessine les contours, mais aussi leurs extensions. C’est une sorte de réinitialisation,
peut-être une forme de “double”, qui propose un chemin à l’envers. L’entourage proche et/ou des publics divers (par exemple les usagers) sont sollicités pour la réalisation de l’OEuvre-Entreprise.
Les thèmes choisis ont un rapport étroit avec ceux de l’habit/abri–la protection et la neccessité de (se) déplacer.
Le territoire qui m’intéresse est la zone de glissement qui s’opère entre le déshabillage et l’habillage, entre la peau et le paysage, entre l’intérieur et l’extérieur, le privé (voire l’intime) et l’espace public. Dans ces boucles, il s’agit de créer une continuité “à l’infini” tout en incluant un accès possible aux acteurs, participants qui peuvent se retrouver en charge de certaines actions culturelles générées par la pièce. Ces acteurs sont la partie mobile, c’est-à-dire fluctuante de l’oeuvre. L’ensemble du processus faisant ricochet, il peut introduire des objets sociaux ainsi que des “conquérants” inattendus notamment d’autres artistes…
Dedico en mi trabajo a utilizar objetos y elementos que ya existen, para dibujar de nuevo su contorno pero también sus extensiones. A veces se trata de objetos usuales o simplamente «sus despojos» (residuos). Asi vuelvo a inicializar algo en ellos o a crear un especie de doble que propone un camino al revés. Solicito para ello a mi propio entorno o a publicos muy variados. Los temas que voy a tratar tocan principalmente el abrigo/refugio la necesidad de piel - de proteccion, de mover(se) y de desplazar(se) en el sentido más amplio del término.
Me interesa especialmente pasearme por el deslize que tal vision supone entre velo y desvelo, desnudamiento y vestir, piel y paisaje, interior y exterior, privado (incluso al íntimo) intimitad y espacio público. Dentro de este movimientos me importa la continuidad casi infinita, sin dejar de lado a los actores del proceso. Los participantes pueden en efecto encargarse de ciertas acciones culturales generadas por la obra. Representan la cara fluctuante de la obra y su parte mobil.
Este proceso conlleva tambien la possibilidad de introducir a nuevos habitantes, artistas y objetos.
I choose to use things that already exist (consumer objects or their residues, for example) and redraw their contours, but also their extensions. It's a kind of reset, perhaps a form of “double”, which proposes a path in reverse. People close to me and/or various publics (users, for example) are called upon to create the OEuvre-Entreprise. The themes chosen are closely related to those of skin, clothing/shelter, protection and the need to move (around). The territory, I'm interested in is the slippery between undressing and dressing, between skin and landscape, between inside and outside, between the private (even the intimate) and the public space. In these loops, the aim is to create continuity ‘ad infinitum’ while including possible access to the actors, participants who may find themselves in charge of certain cultural actions generated by the play. These actors are the mobile, i.e. fluctuating, part of the work. The whole process is a ripple effect, which can introduce social objects as well as unexpected “conquerors” - in particular other artists.
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