« La machine à … »
L’œil avale
ce que la pensée
décapite
ce que le naufragé
oublie
Il avale
la bouche lente
qui met les mots
entre crochets
Il avale
les sons rétifs
avec les couleurs
intrinsèques
L’œil avale
les tempes lisses
qui se vantent
de leurs secrets
Et les infimes précipices
qui ne dépassent
pas le rêve.
L’œil exhale
ce que la pensée
déchiquette.
Elena Canosa. 2010.
L’œil avale
ce que la pensée
décapite
ce que le naufragé
oublie
Il avale
la bouche lente
qui met les mots
entre crochets
Il avale
les sons rétifs
avec les couleurs
intrinsèques
L’œil avale
les tempes lisses
qui se vantent
de leurs secrets
Et les infimes précipices
qui ne dépassent
pas le rêve.
L’œil exhale
ce que la pensée
déchiquette.
Elena Canosa. 2010.
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